Information importante pour nos membres de VIA sur la sous-traitance des travaux du CSE
27 octobre 2018
Le Jeudi le 18 octobre 2018, les dirigeants du Conseil 4000, accompagnés de Serge Dupont, adjoint au directeur québécois et de Barry Kennedy, représentant national d’Unifor, ont rencontré VIA Rail à leurs bureaux de Montréal afin de discuter du projet de sous-contracter notre travail à l’externe, entraînant ainsi des suppressions d’emplois dans les CSE.
Je voudrais commencer par souligner que, contrairement aux allégations de la direction de Via à nos membres, le syndicat n’a pas eu de discussions avec la Société au sujet de réductions d’emplois spécifiques au CSE de Toronto ou de Montréal. La Société a informé de manière informelle mon bureau de son projet d’envoyer à contrat le travail présentement fait par les membres des CES de Toronto et de Montréal. Comme ils sont contractuellement tenus de le faire, la Société a organisé une réunion avec le syndicat conformément à l'annexe C de la convention collective no 1 afin de discuter de leurs plans de sous-traitance. Cette réunion a eu lieu le 18 octobre en présence des Représentants Régionaux respectifs. Les deux Représentants Régionaux n'étaient pas au courant de détails spécifiques jusqu’au ce moment de cette rencontre.
C’est avec un grand mécontentement que nous avons appris que l’employeur a organisé des réunions impromptues avec les membres pour leur faire part de leur projet de sous-traiter du travail et, selon de nombreux membres présents, la Société disait que le syndicat avait été informé et avait accepté ce projet. Nous avons exprimé notre colère et notre déception face à ce comportement de VIA lors de cette réunion. VIA a reconnu que le processus avait été mal géré et en nous expliquant que les réunions avaient été organisées à la dernière minute pour traiter les rumeurs qui circulaient sur les lieux de travail. Nous avons également informé la Société que nous ne pouvons encourager une société d’État fédérale qui confie des emplois canadiens à une entreprise américaine et que le syndicat avait l’intention d’amorcer des discussions avec le Gouvernement du Canada ainsi que d’autres députés fédéraux afin de contrer ces plans.
Lors de notre réunion de jeudi, nous avons discuté de la façon dont notre travail serait fait si ces changements étaient mis en oeuvre ainsi que des méthodes que nous pourrions utiliser pour atténuer tout impact négatif sur nos membres. Nous sommes au début de ces discussions mais d'autres rencontres seront prévues prochainement. Notre objectif lors de ces réunions est de réduire au minimum les conséquences négatives sur nos membres et de faire en sorte que le plus grand nombre possible de membres obtiennent un emploi permanent et sécurise leur statut au sein de la Société. Nous avons également examiné si leurs propositions contrevenaient aux dispositions de l'annexe C relatives à la sous-traitance.
À ce jour, aucune entente n’a été conclue et le syndicat continue de maintenir toutes les options disponibles. Au cours des prochaines semaines, nous organiserons des réunions près de vos lieux de travail pour répondre à vos questions et pour que vous puissiez nous faire part de vos commentaires sur les options possibles. Nous vous invitons fortement à assister à ces réunions. Il est maintenant plus important que jamais de démontrer notre solidarité. Nous vous fournirons également des informations supplémentaires dès qu'elles seront disponibles.
Je voudrais commencer par souligner que, contrairement aux allégations de la direction de Via à nos membres, le syndicat n’a pas eu de discussions avec la Société au sujet de réductions d’emplois spécifiques au CSE de Toronto ou de Montréal. La Société a informé de manière informelle mon bureau de son projet d’envoyer à contrat le travail présentement fait par les membres des CES de Toronto et de Montréal. Comme ils sont contractuellement tenus de le faire, la Société a organisé une réunion avec le syndicat conformément à l'annexe C de la convention collective no 1 afin de discuter de leurs plans de sous-traitance. Cette réunion a eu lieu le 18 octobre en présence des Représentants Régionaux respectifs. Les deux Représentants Régionaux n'étaient pas au courant de détails spécifiques jusqu’au ce moment de cette rencontre.
C’est avec un grand mécontentement que nous avons appris que l’employeur a organisé des réunions impromptues avec les membres pour leur faire part de leur projet de sous-traiter du travail et, selon de nombreux membres présents, la Société disait que le syndicat avait été informé et avait accepté ce projet. Nous avons exprimé notre colère et notre déception face à ce comportement de VIA lors de cette réunion. VIA a reconnu que le processus avait été mal géré et en nous expliquant que les réunions avaient été organisées à la dernière minute pour traiter les rumeurs qui circulaient sur les lieux de travail. Nous avons également informé la Société que nous ne pouvons encourager une société d’État fédérale qui confie des emplois canadiens à une entreprise américaine et que le syndicat avait l’intention d’amorcer des discussions avec le Gouvernement du Canada ainsi que d’autres députés fédéraux afin de contrer ces plans.
Lors de notre réunion de jeudi, nous avons discuté de la façon dont notre travail serait fait si ces changements étaient mis en oeuvre ainsi que des méthodes que nous pourrions utiliser pour atténuer tout impact négatif sur nos membres. Nous sommes au début de ces discussions mais d'autres rencontres seront prévues prochainement. Notre objectif lors de ces réunions est de réduire au minimum les conséquences négatives sur nos membres et de faire en sorte que le plus grand nombre possible de membres obtiennent un emploi permanent et sécurise leur statut au sein de la Société. Nous avons également examiné si leurs propositions contrevenaient aux dispositions de l'annexe C relatives à la sous-traitance.
À ce jour, aucune entente n’a été conclue et le syndicat continue de maintenir toutes les options disponibles. Au cours des prochaines semaines, nous organiserons des réunions près de vos lieux de travail pour répondre à vos questions et pour que vous puissiez nous faire part de vos commentaires sur les options possibles. Nous vous invitons fortement à assister à ces réunions. Il est maintenant plus important que jamais de démontrer notre solidarité. Nous vous fournirons également des informations supplémentaires dès qu'elles seront disponibles.
Solidairement,
Dave Kissack Président du Conseil 4000 d'Unifor, Pour : Mario Laroche, Représentant Régional, convention collective no 1, Québec Andrew Stephen, Représentant Régionale, convention collective 1, Ontario Danny Andru, Secrétaire-Trésorier, Unifor Conseil 4000 Myriam Germain, Directrice locale, Unifor Québec Barry Kennedy, Représentant National, Unifor |